Comme dans le film, il y
a une histoire de bonbons entre Elliot et E.T.
Cette image n'a
aujourd'hui rien d'impressionnant, mais à l'époque, on avait jamais vu
des pixels aussi fins sur Atari 2600.
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Fair play
Reconnaissons-le Howard
Scott Warshaw a d'abord réalisé une véritable prouesse : En
cinq
semaines, il a développé un jeu riche en intéractions, subtilement
coloré et sans scintillement. Ensuite, soyons justes : si l'on
se donne la peine de lire la notice,
le jeu n'est pas seulement jouable, il donne beaucoup de plaisir au
joueur : On y retrouve à la fois des éléments du film, mais aussi tout
ce que l'on
aime dans les jeux vidéo : la découverte d'objets (les pièces
du
téléphone) que l'on assemble pour avancer dans l'aventure, la
confrontation à des difficulté (les méchants gars du FBI et les
scientifiques qui nous poursuivent), la rencontre d'un ami (Elliot qui
prend nos bonbons en échange de points de vie), le pot de fleur (que
l'on peut refaire vivre) et la satisfaction de
voir arriver le vaisseau qui vient nous sauver à la fin. À cela
s'ajoute un bel écran d'introduction présentant le visage d'E.T., dans
ce qui semblait à l'époque être de la haute
définition. Et j'insiste : en cinq semaines !
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