Comme d'autres de ma génération, je me suis fait prendre au dépourvu au début des années 1980
par l'arrivée des jeux vidéo.
Les choses se sont ensuite enchaînées logiquement…

Du graphisme à la programmation
Passionné par l'image, mon enfance a été une successions d'expériences autour du dessin, des couleurs et de la fabrication d'objet à partir de Lego et de pièces mécaniques récupérées ça et là. La rencontre avec le jeu vidéo (Hanimex, Videopac et Atari 2600) puis avec la programmation en Basic et langage machine (Atari 800 XL) laisse une marque indélébile et mes créations personnelles (jeux et utilitaires graphiques) se succèdent. Parallèlement, mes études en arts graphiques m'acheminent à des jobs de graphiste 3D, puis de responsable de la communication dans une SSII.

De l'Atari aux tarots
La rencontre avec Éric Bacher nous incite à créer Ébivision en 1999 ce qui me ramène au développement de jeux vidéo, cette fois pour l'Atari 2600. Durant cette période, je participe à l'aventure ACBM en proposant chaque mois des cours de programmation pour Atari VCS. Une surprise de parcours survient en 2009, avec la rencontre des tarots et de l'univers ésotérique, qui semble à cent mille lieues des jeux vidéo… mais peut-être pas tant que cela, lorsque l'on pense à Taboo (NES), House of Tarot (Game Gear) ou Nostradamus (Atari 8 bits). Je me lance alors dans la fabrication de jeux de cartes et dans la restitution d'anciens tarots suivant une méthode de contrecollage à l'ancienne et lance ainsi Tarot artisanal.

Back in the business
En 2017, je renoue avec l'univers vidéoludique lors d'un rapprochement avec le festival Retroplay, ce qui me donne l'occasion de concrétiser un projet en préparation depuis bien longtemps et de publier deux ouvrages sur les consoles de jeux vidéo des premières générations. Aujourd'hui, je poursuis en parallèle mes travaux tarologiques (conception, fabrication et recherches historiques) et d'écriture vidéoludique, en me laissant parfois rêver à un projet mariant ces deux univers…