En France, les jeux
Atari 2600 sont plus lents que les éditions originales. Cela
explique le gampeplay peu réactif de titres tels que Moon
Patrol, Galaxian ou Super Breakout.
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Note : Cet
article donne les raisons techniques de cette perte de vitesse et
présente des solutions qui permettent de retrouver le gameplay optimisé à 100 %.
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Qui est impacté ?
Dans les années 1970, les trois standards de diffusion de vidéo
couleur étaient le Ntsc, le Pal et le Sécam. Le premiers balayait
l'écran à une fréquence de 60 Hz (c'est-à-dire soixante images par
seconde, en accord avec le
fréquence du courant électrique territorial), et les deux derniers à 50
Hz. Néée aux États-Unis en 1977, l'Atari 2600 affichait donc, comme le
veut le Ntsc, 60 images à la seconde. Avec 60 images à la seconde,
contre 50, les jeux Ntsc
allaient 20 % plus vite que ceux Pal et Sécam.
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Ces quelques consoles contemporaines de l'Atari 2600
ne posent pas le problème
de la différence de vitesse
des jeux selon les régions
(explication technique ci-contre).
Odyssey Magnavox
et Philips Videopac (1978)
Mattel Intellivision
(1979)
CBS Colecovision
(1982)
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Soyons plus précis
Même si c'est bien là l'origine de la cause du
ralentissement des jeux Pal et Sécam, les faits exposés jusque là ne
suffisent pas à expliquer ce ralentissement. En effet, les autres
consoles, malgrès leurs diverses régionalisations ne présentent par
cette
différence
de fréquence : quelle que soit la région, les jeux vont à la
même
vitesse. Alors pourquoi l'Atari VCS procède autrement ? En voici la
raison : contrairement
aux autres consoles, l'Atari 2600
n'a
pas de mémoire vidéo, si bien que c'est le microprocesseur qui est
chargé de dessiner sur l'écran,
pendant que le canon à électron du tube cathodique effectue son
balayage. Il en résulte que durant tout l'affichage de l'écran, le
programme est pleinement occupé à dessiner l'image et cela, 60 fois par
seconde en Ntsc (et 50 fois pour un jeu en version Pal et
en Sécam). Ce n'est
qu'après avoir balayé tout l'écran que le programme peut s'occuper de
la gestion
des événements (observation du joystick, déplacement des
sprites, incrémentation du score, etc.) ce qui se fait, là aussi 60
fois par seconde en Ntsc et seulement 50 fois en Pal, ainsi
qu'en
Sécam.
C'est
précisément ce dernier point, la
fréquence de gestion des
événements, qui produit une diminution de vitesse entre
les jeux Ntsc et ceux
Pal-Sécam.
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Pour identifier les
versions Pal,
un P
est imprimé sur la tranche
des cartouches, à droite du titre du jeu.
Par la suite, l'étiquette
n'a plus le P
et devient ainsi similaire
aux versions NTSC.
L'identification Pal se fait désormais
par une étiquette collée au dos.
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Deux variantes par jeu
Évidemment, pour qu'un jeu fonctionne bien, il
faut que le programme soit adapté en fonction de la fréquence de
balayage du pays ciblé. Les jeux Atari étaient donc conçus par les
développeurs en
deux versions. La première était adaptée au standard NTSC à 60
images par
seconde. La seconde était une conversion en 50 images par
seconde, avec un gameplay moins rapide.
Cette seconde
version, dédiée aux territoires Pal
était marquée d'un « P ». Au début il
figurait sur la
tranche de la cartouche, à côté du titre (voir ci-contre). Plus tard,
il s'est retrouvé
marqué sur une une étiquette collée sur la cartouches (et
parfois sur les
boites en carton). En raison de leur fréquence
commune de 50 Hz, les
consoles Pal et les consoles Sécam utilisent les
mêmes cartouches. C'est
pourquoi en
France, nos cartouches Atari sont marquées d'un
« P » bien que le standard français ait été le Sécam.
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Et si on se trompe ?
Rassurez-vous, si vous mettez une cartouche d'un standard vidéo
(Ntsc, Pal ou Sécam) dans une console d'un autre standard, votre
console n'explosera pas. En revanche, vous obtiendrez des
couleurs surpenantes, comme dans le cas de Pitfall ( voir cet article).
Dans de rares cas, si vous utilisez une télévision très ancienne,
vous aurez une image en noir et blanc (pensez tout de même à activer le
bouton "Color/black & white", car cela suffit parfois à contourner
ce problème).
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Pour le meilleur Gameplay !
Avec les écran multistandard actuels, capables
de supporter toutes sortes de fréquence de balayage, il est possible de
faire marcher des cartouches de différentes fréquence (50 ou 60 Hz) sur
des consoles de standards NTSC, Pal ou Sécam. Quelle
que soit votre console, il suffit de dégotter votre jeu favori
en
édition originale NTSC pour bénéficier du meilleur gameplay
sur
Atari 2600. Même si les couleurs ne
coïncideront pas forcément, le Gameplay sera au top !
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